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lundi 16 novembre 2020

De l'arbre du souvenir/ expérience enfantine : dessin, texte et lecture à voix haute

Ici, exprimer l'envie régulière qui me titille les sens — le corps, l'esprit — de revenir aux sources de la peur, de l'invention, de la joie, de l'excitation ludique comme au goût pour la stratégie et la multiplication des stratagèmes assurant la victoire : le jeu.

Pour ce faire, tenter de tracer, tenter d'écrire-raconter, tenter de mettre en voix :

Une série de trois textes qui plongent ses racines dans plusieurs souvenirs liée à l'Enfance, celui-ci le plus récent , j'accompagne un groupe d'enfants d'âge primaire dans un bois en banlieue parisienne, on est emmitouflés, on a pensé à prendre quelques ballons, c'est le début du printemps ; celui-là plus ancien, une autre époque ! — je découvre un petit domaine forestier dans le sud de la France, c'est le mois d'août bobs, shorts trop larges, débardeurs, socquettes et tennis Adidas blanchies au Tipp-Ex —, on va jouer à Où sont les cerfs ? (Dans la forêt, pardi !) ; un autre encore, une conteuse dans un jardin parisien invite les enfants d'un centre de loisirs à toucher de leurs petites mains potelées l'écorce d'un arbre biscornu.

Voici le premier texte, je l'intitule : " Pour cette première expérience, enlacer un arbre."

Pour cette première expérience — enlacer un arbre* —  il convient de choisir soigneusement l’individu qui fera l’objet de toute l’attention collective ; l’individu sera de préférence costaud et large, de préférence droit, de préférence dépourvu d’insectes apparents ou de perles de sève gluante et dorée ; ce faisant, avancer vers lui, s’approcher plus près, toucher, palper, jauger, faire le tour, avant de se décider à, enfin, s’approcher, se déployer autour, les uns après les autres et les unes après les autres, et les unes après des autres et les uns après les autres, se disposer autour de l’arbre ; se grandir à l’horizontal ; pour ce faire, allonger les épaules étendre les bras étirer les mains tirer sur ses doigts au-devant de soi le plus loin possible jusqu’au bout des doigts de l’autre (surtout si l’on est peu nombreux pour l’expérience) ; attraper la main gentiment tendue, s’accrocher aux mains offertes, se tenir fermement (il se peut que ça glisse un peu, il se peut que ce soit un peu mou et chaud) ; écarter les jambes pour faire appui (la stabilité est une garantie de réussite) ; la concentration aussi (et l’envie !) ; coller toute sa joue droite (ou gauche), toute sa poitrine, tout le bassin, les cuisses, pour garder l’équilibre ; être tout contre ; et ensemble, ainsi installés tout contre, faire le tour de l’arbre, c’est-à-dire enserrer son tronc qu’il soit sec ou noueux, c’est-à-dire s’enchaîner de tout son petit corps agrandi, étiré, lié à son voisin, sa voisine par les mains, et devenir une partie de l’arbre ; puis tenir ; tenir ; tenir et sentir ; sentir ; se sentir être ; se sentir être un élément de l’arbre ; sentir en soi la présence de l’arbre ; jusqu’à l’insoutenable démangeaison, les fourmillements dans les bras tendus et les jambes trop écartées, la douleur générale qui déclenche par pur réflexe un premier rire cristallin, un second rire cristallin, puis un troisième rire cristallin, jusqu’à l’hilarité cristalline ... générale ; qui osera lâcher le premier, la première ? (Qui osera briser la chaîne ?)"

À travers ce triptyque, je célèbre la(ma) relation (ré)créative à la Nature, avec l'Arbre comme médiateur et partenaire. Une tentative d'anamnèse ? Presque.

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*Pour cette première expérience enfantine, enlacer un arbre a été dit le dimanche 15 novembre,  à l'occasion du  cabaret littéraire Mange Tes Mots/ Édition podcastée. 

Pour écouter cette invitation à prendre un arbre par son tronc, parmi d'autres troublantes créations sonores – lues, chantées, murmurées , parlant de corps, de résistance, d'attraction, de... tentez l'expérience du cabaret littéraire depuis chez vous, en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://soundcloud.com/mange-tes-mots/mange-tes-mots-edition-podcastee-n8-2e-set-15-novembre-2020

Des mots mélodiques inspirés et inspirants de : 

Junie Lavy & Obscur Jaffar – N’être  ; Morgane Eydmann – Brasser  ; Mathieu Amans – Tu n’as pas à avoir peur ; Ego Ella May – Girls don't always sing about boys (A COLORS ENCORE) ; Hélène Milan – Sur le fil mon ange ; CatMat – Mon conte des 1001 nuits ; Eve B – Alphabet ; Anne Michèle Weinstich (lecture) & Alain Toulmond (texte) – Lucide Lucifer sur un sample des Beatles, "Revolution 9" ; Pierre Comandu (texte) & Mado (lecture) – Contre la nuit  ; Ema Dée – Pour cette première expérience enfantine, enlacer un arbre ; Eva Casabene  – Saisis la lame miroitante des reflets de vie morcelée, multipliant les points de vue, sur une musique de Daniel Higgs, "Love abides" ; Catherine Ursin – Je crache / Sékantïa  ; Joséphine – Étreinte  ; Camille – Jolie bruine ; Alain Toulmond – ça s’rait Baudelaire on l’s’rait  ; Fabien Corbelin – À l’aube des nuits…  ; La danse des mots – 3 poèmes de Paul Eluard  ; Ophélie Jomat – Pléthorique ; Axolotl – Être lu  ; Nadjad – Poussette  ; Leeanne – Il lui avait volé son innocence ; Émilie Rethore (voix et texte) & Florian (guitare) – Feu sacré  

Mange Tes mots/ Édition podcastée, c'est aussi un premier set, à (re)découvrir en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://soundcloud.com/mange-tes-mots/mange-tes-mots-edition-podcastee-n8-1e-set-15-novembre-2020

Cette proposition est la 8ème édition en ligne du cabaret du même nom, qui s'est tenu à partir de 2018 au café culturel Le Lou Pascalou à Ménilmontant dans le 20ème arrondissement à Paris, avec Margot "Galatée" Ferrerra et Héloïse "Ginkgo" Brezillon en organisatrices et savantes tisserandes d'ouvrages sensibles et poétiques. (À écouter de suite).

©Mange Tes Mots ©ema dée

mercredi 11 novembre 2020

Que font les gens dans mon 5ème projet de livre de la collection "Horlart" ?

Que font les gens ? Une question toute simple qui, un matin, s'est imposée à moi et qui est devenue le titre de mon cinquième livre en autoédition de la collection Horlart. Au fil des mois, cette collection compose un ensemble de livres illustrés de format 15 cm x 15 cm, présentant des séries d'images en couleurs mises en regard de textes brefs (prose, récits, portraits ou réflexions).

Que font les gens ? Une interrogation qui, comme à un leitmotiv d'autres diront sans doute "petite obsession" s'est régulièrement posée tout au long de la création de ce nouveau projet de livre — tout carré.

Que font les gens ? Pour y répondre, j'ai fouillé dans mon projet de dessins à contraintes mené d'avril 2016 à juin 2018, sur des feuilles au format post-it, puis publié quotidiennement durant cette période sur un compte Tumblr, les dessins étant accompagnés ou pas de quelques mots, pensées, poèmes.  J'ai cherché parmi les 27 thèmes que j'ai traités dans un style très libre et changeant — animaux, amour, couples, objets, femme-fragment, bonshommes, portraits d'écoliers, portraits de stars, autoportraits, eau, bestiaire, lutins de noël, sorcières, portrait chinois, résolutions, arbres... — les images qui m'ont semblé proposer une réponse intéressante à cette interrogation.

Cliquer sur l'image pour découvrir d'autres images

Que font les gens ? Une fois les images-réponses choisies, il fallut homogénéiser l'ensemble grâce à un autre traitement graphique. Car, pour rappel, l'idée directrice de ce projet de dessin sur post-it était de varier les plaisirs  et la difficulté en changeant d'outils : crayon 5B, stylo à bille, plume et  lavis d'encre de Chine, feutres, crayon de couleur, et pourquoi pas ? du collage. Dessiner avec tel ou tel outil, c'est dans ma production, opter pour tel ou tel langage, tel ou tel style. Au feutre fin, le dessin en hachures, excès de motifs ou entrelacs de traits façon gravure sur métal, au feutre épais, l'effet "ligne claire" aux formes épurées et fermées — préalables à un  éventuel coloriage ; au feutre pinceau correspond l'exploration de ma capacité à créer des pleins et des déliés, à oser l'inachèvement, les lignes ouvertes ou au contraire, les aplats de noir. 

Que font les gens ? J'ai finalement opté pour un outil que j'utilise habituellement pour tracer des titres  : le marqueur à l'encre acrylique. Idéal pour obtenir des traits épais et accompagner mon envie soudaine de simplifier le dessin de départ, tout en lui donnant plus de force et un caractère affirmé — définitif. Au marqueur, en effet, difficile de produire un dessin très détaillé. Et c'est tant mieux !

Que font les gens ? Couleur ou noir et blanc ? Je dis "couleur", mais trois seulement, noir, blanc et rouge, et pas n'importe quel rouge, un rouge lumineux tirant vers le vermillon ou la teinte écarlate, une couleur tonique et profonde à la fois, comme je la rencontre dans les affiches "old school" (Paul Colin, Roger Broders...) 

Cliquer sur l'image pour découvrir une partie du chemin de fer du projet

Que font les gens ? Les personnages dessinés ne me suffisent pas, j'imagine des mots écrits. Et entre ces images-ci et ces mots-là, un écart plus ou moins grand, afin que s'y glisse de l'imprévu, de l'interprétation, de l'humour ou de la poésie —  en tout cas, un sens nouveau et différent pour chaque lectrice, chaque lecteur.

Que font les gens ? Comme à l'accoutumée, le lien entre chaque publication de la collection Horlart : l'ajout d'une bande-son à ma façon, c'est-à-dire une lecture à voix haute performative ou non, bruitée ou non,  à  écouter sur Lis-Moi Tes Mots à l'adresse : https://soundcloud.com/user-492317834/que-font-les-gens
 
Cliquez sur l'image pour découvrir un exemple de produits dérivés.

Que font les gens ?  À l'issue d'une lutte avec les mots, les images, la maquette — la mise en page ! —, je propose un objet à lire constitué  d'une suite de vignettes à s'approprier comme on en a envie. (Le résultat illustré et écrit d'une investigation témoignant aussi d'un regard personnel posé sur le quotidien, la société). Et qui vient enrichir une collection de recueils en autoédition dont je parle, par exemple, ici :

— Présentation de la collection Horlart : http://www.lehorlart.com/2020/03/collection-horlart-autoedition-ema-dee-2020.html

Et que l'on peut se procurer là :

— Ma page Auteur de TheBookEdition.com : https://www.thebookedition.com/fr/29681_ema-dee

©ema dée

mercredi 4 novembre 2020

Après l'expérience filmique "Lux Aeterna" de Gaspar, Béatrice, Charlotte et cie...

Ma découverte de Lux Aeterna, dernière création filmique de Gaspar Noé, réalisateur, producteur et scénariste argentin d'origine, m'a donné envie d'écrire à son propos, d'évoquer à ma manière ce que j'y ai vu, comment je l'ai ressentie, l'ai reçue et crois l'avoir comprise. 
 
Mais, ce que je viens de voir n'est pas exactement une œuvre cinématographique, au sens où l'on l'entend le plus couramment, c'est-à-dire une fiction qui (nous) raconte une histoire, faite d'une suite d'actions, de rebondissements, de rencontres autour d'un noeud puis, enfin, une résolution (heureuse ou malheureuse), selon un enchaînement défini, linéaire ou non. Les effets spéciaux, le montage, la musique, le jeu des acteurs, la photographie... soutenant le propos, comme une grammaire particulière, définissant à la fois le genre et un style de réalisateur comme le genre et le style d'un film.

Lux Aeterna ©gaspar noé
 
Mise en bouche un peu bizarre, j'en conviens. Je cherche ici, rapidement, à montrer une forme d'incompréhension qui demeure en moi, plusieurs jours après avoir vu Lux Aeterna. Bien plus, une sorte d'incapacité prolongée de ma faculté de jugement face à un objet étrange et étranger.

"Quand je vais au cinéma, explique quelqu'une, c'est pour être divertie, transportée, apprendre quelque chose, je veux que le réalisateur m'amène dans un quelque part qui me dépasse. Résultat, je me retrouve face à un quelque chose que je ne comprends plus, qui ne s'adresse plus à mon intellect ; c'est ça qui m'intéresse". 

Moi, je suis de cet autre genre de spectatrices qui aiment faire des comparaisons. Entre les films d'un même réalisateur/ trice ou d'un/e acteur/ trice (quand je m'en souviens clairement, s'entend). Il m'arrive de faire des comparaisons aussi avec d'autres arts parce qu'ils abordent le même thème ou parce qu'ils ont recours à des "artifices" de narration, de création d'ambiances ou de sensations... voisins. Cela autorise une sorte de regard croisé.

Avec Gaspar, je suis comme bien empêchée. Car je ne connais pas sa filmographie ; j'ai bien vu passer sur le Net des images du singulier Climax ou de  l'hypnotique Unter the Void, j'ai bien entendu parler du très dérangeant Irréversible... C'est insuffisant pour se rendre vraiment compte. Après avoir vu Lux Aeterna, je crois pouvoir dire sans sourciller, qu'il faut assister au Film de G. Noé, dans une salle prévue pour, il faut pouvoir entrer dedans et accepter de se laisser submerger en retour. Fondant cette observation à postériori, je peux dire néanmoins avec certitude que quelques images, des extraits à la volée de Lux Aeterna, regardées du bout des yeux sur son écran d'ordinateur, me semblent être du coup passablement insuffisantes, en effet.

 
Lux Aeterna ©gaspar noé

Je ne crois avoir vu un "film"; ça a à voir davantage avec la participation, oui, j'ai plutôt participé à une expérience d'Arts visuels, qui soudain sans alerte devient immersive. Un objet plastique, éminemment sonore, qui tripatouille le concept de mise en abyme, s'est déroulé devant mes yeux durant 50 minutes environ. La mise en abyme du cinéma par le cinéma lui-même, on connait ; on en reconnaît les signes, les formes et l'intention. Et pourtant dans ce cas-ci, face et dans Lux Aeterna...

Quels sont les faits ? Gaspar Noé filme l'actrice Béatrice Dalle filmant l'actrice (et chanteuse) Charlotte Gainsbourg. Dans une ambiance feutrée propice à la confidence qui évolue (dégénère) en un chaos lumineux saturé de voix, la lux aeterna. 

Dans le détail. Après une scène d'aimable conversation posée sur canapé (plutôt un monologue un tantinet barré, une logorrhée de Béatrice face aux contradictions de Béatrice, une sorte de narration... autofictionnelle), qui, parce qu'elle est comme une introduction, une préface qui donne des clés précieuses pour la suite, me rappelle les plans bavards des films de Quentin Tarantino. (Ici, certes, je prends des raccourcis, je schématise.) Après cela donc, une mise en mouvement : Béatrice se lève enfin, Charlotte à sa suite, elles changent de pièce, quittent le douillet canapé, quittent l'espace filmique dans lequel Gaspar les a confinées toutes les deux, le tournage doit commencer, l'action s'accélère,  Béatrice attend, on attend avec Béatrice, on ne comprend rien, pas plus que Béatrice, puis, ça tourne, oui, mais quoi ? Qu'est-ce qui se tourne ? On ne sait pas vraiment ; est-ce un plan d'essai ou est-ce la vraie scène qui prend corps sur la scène ? Et, dans une sorte de chaos de voix hors champ et diégétique, et qui va crescendo, à l'appui, une multiplication des points de vue, l'espace uniforme du tournage éclatant en multiples espaces d'expériences/ visions individuelles, Béatrice perd contenance, dans la lumière, Béatrice pète un plomb, dans la lumière, l'image nous explose dans la rétine et dans la lumière, le film fige toute ma capacité de réflexion. 

Je ne suis plus qu'un œil dans un champ de lumières. Médusée. Non, piégée. Non, englobée, mieux... aspirée !

Lux aeterna ©gaspar noé 
 
Curieuse expérience que celle de la lecture de mes dix-neuf dernières lignes de texte, n'est-il pas?

Lux Aeterna ©gaspar noé
 
Flashback : à un moment, je souris. C'est quand Charlotte demande à Béatrice : "Quand cela va-t-il commencer ?" C'est un fait : un film a déjà commencé. Mais pas son film à elle, celui dans lequel Charlotte va jouer un rôle central. Un délicieux décalage qui autorise un parler et des attitudes décontractées. On n'est pas vraiment dans Le film, on est dans les coulisses et dans les coulisses d'un film, on se lâche. On est "nature". Démonstration : le langage châtié, l'allure désinvolte, le ton brusque de Béatrice face à la retenue pleine d'une grâce pensive, voire distante, peut-être un peu amusée, de Charlotte... les entrées et les sorties d'autres personnages dans le champ qui (nous) donnent le tournis telle une valse de mots de gestes de regards... manifestent cet avant-tournage. 

Le film de Gaspar a bien commencé, mais celui de Béatrice est en chantier. Il s'agit finalement de tourner une seule scène. La scène. Comme les seconds rôles féminins, on ne saura rien de ce qui doit se raconter, de comment cela va être raconté, si ça vaut le coup de rester à se demander quoi qu'est-ce. Il faut être là tout simplement, et assister pour savoir ce qui va être filmé. On ne saura rien à l'avance. Le spectateur est là, dans son siège/ piège de cinéma, pour témoigner que le film a commencé, mais le vrai propos arrive plus tard, le climax où le réalisateur filme Béatrice lâchant prise, Charlotte quasiment possédée, la lumière envahissant l'écran...

 
Lux Aeterna ©gaspar noé

En amuse-rétine, juste avant la conversation tranquille devant la cheminée, une entrée en matière pédagogique, en noir et blanc et pour le moins curieuse : une scène de bûcher précédée d'une présentation très documentée d'instruments de tortures utilisés au Moyen-Age pour révéler les sorcières. 

Et Béatrice s'intéresse particulièrement au bûcher.

n.b. : je m'autorise à fournir ici une définition de ce que j'appelle un "chaos de voix hors champ et diégétique". Il y a autant de lignes narratives qu'il y a de personnages dans le film, chacun semble poursuivre ses propres motivations jusqu'au climax. Ce qui tient tous ces éléments disparates qui, comme des ions chargés positivement et négativement, s'affrontent dans un espace (scénique) trop petit ?  Ils ont rendez-vous avec une scène à tourner. Chose particulière, c'est une scène qui est soutenue par trois points de vue différents qui convergent pour ...

Fin de l'expérience de critique, car mes mots se suivent s'enchaînent s'enfilent autour du fil de l'écriture cherchant à (s')expliquer, alors que sur le sujet, finalement, il vaut mieux se faire son idée à soi.

©ema dée