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mercredi 7 février 2024

Premier numéro de PINACOTEXT, un fanzine qui s'intéresse à l'adaptation.

PINACOTEXT, c'est la rencontre de trois préoccupations dans ma démarche, la création à contrainte formelle, l'adaptation de textes brefs et les clins d’œil plus ou moins appuyés à des artistes contemporains ou plus anciens

La colonne vertébrale de ce nouveau projet : le geste d'ouvrir et de fermer, la liberté de déplier ou pas, l'aspect "2 en 1" ou l'idée de l'objet spécial à collectionner... Bref, une invitation carrément ludique ! Finalement, on lit en manipulant un objet  un peu différemment !

Pour découvrir plus en détails cette nouvelle production auto-éditée grand format, cliquer sur ICI ou LÀ

Pour la manipuler en vrai, vous pouvez vous rendre à la librairie Le Monte-en-l'air, 2 rue de la Mare, dans le 20ème arrondissement à Paris, ou bientôt, à la Bnf - Site François Mitterrand - Richelieu, car elle fait l'objet d'un dépôt légal. Si elle obéit aux normes, la publication rejoindra d'autres publications dite en séries, avec son propre code à 8 chiffres !

Et pour savoir, tout simplement, comment acheter ce premier numéro, vous pouvez m'écrire en m'adressant un mail via la formulaire de contact ou en commentant cet article, ça marche aussi ! La publication est vendue avec un supplément image de petit format, en couleurs ou en noir et blanc.

©ema dée

jeudi 16 novembre 2023

Préparations en tous sens de mon prochain salon SoBD...

Chers. ères internautes,

Je participe avec enthousiasme à la 13ème édition du Salon SoBD qui se tiendra les 1, 2 et 3 décembre prochains à la Halle des blancs Manteaux, Paris 4ème.  Invitée d'honneur : la Bande dessinée venue d'Espagne ! 


Qui dit participation collective dit préparation personnelle, en amont autant que possible, même si je pense que l'on ne peut pas tout maîtriser, tout prévoir ; rien ne préserve de quelques ratés au passage. Contre les sempiternels pics d'anxiété aiguë signes d'une agitation autant physique, émotionnelle qu'intellectuelle et leur lot de questions circulaires qui m'assaillent invariablement dès qu'il faut préparer un stand, un tant soit peu attrayant, varié et personnel Vais-je avoir assez de stocks de livres ? Recevrai-je mes derniers produits print suffisamment à temps ? Seront-ils de la qualité attendue ? Vais-je dédicacer ou non et comment ? Livres à plats ou sur des présentoirs ?... : souplesse, respiration posée et méga-réactivité.

(Créativité et flexibilité, m'entendez-vous ?)

Car si je ne parviens pas encore à honorer complètement mes propres deadlines je crois déceler chez moi au fil du temps une tendance à échouer dans la lutte contre la coercition représentée par un agenda bien calibré , je m'emploie à penser la création comme un organisme vivant qui, dans le même temps, se nourrit de lenteur et précipitation. Réflexion, recherches dans la matière, objets finis et projets d'objets en cours forment un corps avec ses racines, son tronc, ses branches, irrigué par des nutriments de natures variées. Ces nutriments, ce sont notamment les leçons que je tire de mes expériences d'expositions individuelles et de salons précédents. Ces racines sont ajoutées à mes expérimentations singulières, toutes les explorations, expérimentations et situations créatives offertes, rencontrées, et observées, au cours de mes études et le suivi d'ateliers encadrés par des professionnels.elles de l'image artistes, illustrateurs.trices, auteurs.trices de livres illustrés, graphistes... avec lesquelles je compose, construis, reconfigure, projette...

(Je suis un château dans une forteresse...)


Donc, au jour d'aujourd'hui (j'aime cette formule en usage quoique incorrecte car elle joue sur une redondance qui me caractérise bien), seront à à découvrir et/ ou redécouvrir  sur le stand Ema Dée/ Espace Underground :

– mes autoéditions de livres en textes-images (collection Horlart et hors collection) : un ensemble qui s'est enrichi de trois nouvelles publications, éditées à l'automne dernier pour Un bestiaire sage et Médaillons pop, au printemps 2023 pour In the Blacks Trees ;

– de belles images en petit et moyen formats : qui dit livres en textes-images dit oeuvres ou (planches) originales à collectionner. Je poursuis et développe une seconde ligne de création, celles des objets dérivés faits main, en particulier, la reproduction de dessins ou d'illustrations en couleurs ou en noir et blanc. C'est là une activité qui est propice à la recherche en tous sens dans les supports, les formats, les modes d'impression, le choix de mettre du texte ou non... comme dans la forme des objets proposés : badges, portfolios, cartes postales, tirés à part, ex-libris, affiches...

 

En parlant d'affiches, à l'occasion de ce salon, sera présentée le #1 d'une nouvelle série de créations en texte-image sur papier, PINACOTEXT, dont j'ai déjà parlé dans d'autres posts publiés cette année. C'est la concrétisation lente mais réelle d'une envie de m'attaquer et de présenter sur un support plus grand, la mise en image de textes classiques ou contemporains remaniés, réécrits ou pas, dans et pour ce cadre-ci adaptés donc. 

(Que cette concrétisation soit durable et fructueuse !)

La chevelure, à l'origine texte bref de Guy de Maupassant questionnant l'attachement morbide, c'est pour moi une affiche-poster + un récit illustré + 4 tirés à part questionnant l'attachement morbide mais source d'un plaisir personnel profond ;  l'idée de proposer ces belles images en couleurs imprimées par mes soins permet de continuer à jouer avec la référence artistique, la composition, les couleurs, le dessin au trait déjà présents et problématisés dans l'objet print et les modes de fabrication de séries graphiques.

©ema dée

mercredi 16 août 2023

Work in progress - 2 : Adapter "La Chevelure" de Guy de Maupassant, la Mise en couleurs

Aujourd'hui, chères internautes et passionnés blogueurs, je vous parle de la prochaine étape dans mon chantier "Adapter "La Chevelure" : la mise en couleurs d'un dessin au trait. 

La mise en couleurs (colorisation et coloriage indirect et direct) est pour cette première adaptation littéraire d'une nouvelle abordée grâce à plusieurs éléments. Ces éléments  se soutiennent : il s'agit d'abord de donner à chaque moment clé de la nouvelle choisie, La Chevelure, une coloration particulière, dans un registre chromatique restreint, le Bleu et le Jaune. L'idée initiale d'avoir recours à la risographie comme mode d'impression de ce projet aura pour beaucoup orienté le choix des couleurs finales, leur traitement (en remplissages, en aplats) ainsi que leur distribution sur les premières versions du recto et du verso de ma production. 

Visuels d'une partie du recto et du verso de l'affiche - Mise en couleurs numérique

Néanmoins, ces deux couleurs primaires entrent en accord avec les émotions qui me traversent  à chaque lecture des textes de Guy de Maupassant, en particulier celui-ci qui a trait à la collection, la rêverie éveillée l'érotisme : entre mélancolie macabre et feu intérieur, énergie solaire et froid mortuaire. (Une manière d'apprécier la couleur qui repose notamment sur mon intérêt pour la peinture de Vincent van Gogh et l'esthétique de Vassily Kandinsky.)

D'aucuns.es pourront penser que c'est là une manière un peu terre-à-terre ou au contraire, poétique — voire caricaturale ou alors, expressionniste — , d'aborder la couleur. L'usage du noir des textures tout en traits (feutre fin) et quelques aplats denses (feutre pinceau + crayon Mars Lumograph black) — combiné au parti-pris d'avoir d'importants espaces "vides" entre les figures dessinées permettront d'adoucir, je l'espère sincèrement !, cette première interprétation. 

Visuel du verso en format A2 (en cours) - Mise en couleurs traditionnelle

La mise en couleurs en pratique est mixte. En effet, sur le papier blanc, elle fait appel à des techniques de dessin traditionnelles (verso) comme numériques (recto). Je tiens ainsi, fermement, et ce, du début jusqu'à la fin de la création de cette oeuvre graphique, l'ambition de travailler tout particulièrement pour cette nouvelle, la matière (du trait, de la couleur, du support de la chevelure !).

©ema dée

jeudi 27 juillet 2023

Work in progress - 1 : Adapter "La Chevelure" de Guy de Maupassant, l'Encrage

Alors qu'il fait heureusement moins chaud et plus humide dehors, à l'intérieur, je me mets au diapason de ma région. C'est un chantier à ciel ouvert depuis plusieurs semaines, des mois — des années ? 

Tout se mêle, préparatifs pour les JO, Grand Paris et destructions - constructions immobilières à tout va, avec en prime, le début de travaux ambitieux comme le déménagement hors de Paris de deux grands hôpitaux historiques qui vont n'en former plus qu'un c'est écrit dans le projet d'urbanisme. Au programme donc, bruit, poussière, lignes de métro et de RER fermées temporairement de nuit et/ ou pendant une partie des vacances et fermeture et/ou déplacement plus ou moins temporaire de stations de bus. Bref, dans ce maelstrom dont ma ville sortira embellie et forte   je l'espère il convient soit de creuser un trou pour hiberner le temps que ça se passe, soit de partir à la campagne et creuser un trou pour hiberner le temps que ça se passe, soit de s'atteler à des projets maîtrisables, à l'abri dans son atelier de poche. 

Version en noir et blanc de la page de couverture - Format A3

En attendant de trouver ma maison troglodyte dans une campagne semi-reculée où creuser et installer mon atelier — mais sans attendre que tout passe —, je mets en chantier ma toute première adaptation d'une nouvelle de l'écrivain français Guy de Maupassant (1850-1893). Le format n'est pas celui d'une bande dessinée, ni celui d'un portfolio, c'est une proposition graphique hybride plus proche de la revue old school. Expérimentale aussi dans l'histoire de ma création d'objets et de réalisations indé, car il s'agit de penser le travail comme l'en-deçà d'un objet littéraire et visuel à venir. Autrement dit, réaliser des crayonnés aboutis et un encrage soigné mais qui serviront de "matrice" à une création définitive en couleurs, inédite dans sa consultation comme dans ses dimensions.

 Vidéo à l'arrache - Une page de couverture suivie de trois planches

Je suis partagée entre l'excitation et la terreur devant cette nouvelle étape à franchir dans la production de fanzines et d'autoéditions en textes-images. Des bribes de paroles de professionnels des arts graphiques me reviennent pour fortifier mes choix en matière de colorisation et de coloriage. Par exemple, Isabelle Merlet (1962 -...), coloriste de bandes dessinées, pour qui  "il y a des dessins qui ne peuvent/ ne doivent pas être mis/ pensés en couleurs. Pour d'autres, cela valorise de manière surprenante le trait, les choix de composition ; on a affaire alors à une toute nouvelle oeuvre". Ou José Munoz, dessinateur argentin né en 1942, qui remarque que "travailler en noir et blanc change, intensifie et libère le/ son rapport à la couleur".

Une autre manière de contrer ce sentiment ambivalent qui me fait détester chaque forme qui naît en noir et blanc sur ma feuille de papier, publier le travail en cours pour prendre de la distance, une sorte de work in progress à échéance courte. Une trace faite "à l'arrache" pour ancrer la production dans un cheminement. Un premier article sur le sujet est à lire ici.

Affaire à suivre...

©ema dée

dimanche 9 juillet 2023

Chantier d'été n°2 : Proposer une nouvelle collection qui s'intéresse à l'adaptation littéraire.

J'éviterai de dire depuis combien de temps j'ai envie de passer à l'illustration et à la mise en images de textes littéraires et dits "non littéraires" tels que les nouvelles, les textes en prose ou les courts essais (Littérature, Art, Sociologie). 

À présent que mon second* projet de création éditoriale — une série de livres de format carré, en texte-image, entre 40 et 60 pages, à partir de séries d'images et des textes brefs et créée autour de mon goût pour le décalage poétique — arrive à son parachèvement,  je peux envisager cette nouvelle aventure artistique. 

 Recherches pour la police du titre de la nouvelle collection

Plusieurs expériences aussi riches que variées font qu'aujourd'hui, plus qu'il y a 10 ans,  je fais davantage confiance à mes qualités plasticiennes et à ma capacité à proposer une vision singulière d'un texte déjà adapté. Et j'ai encore plus envie de m'appuyer sur ces qualités mise en scène, pratique pluridisciplinaire, audace de l'écriture et réflexion référencée — pour m'attaquer à des textes moins prisés.  

 Recherches pour l'adaptation de la nouvelle La chevelure

Mon premier texte ? La nouvelle La chevelure de Guy de Maupassant, un récit dans le genre fantastique de quatre pages qui met en scène et en mots une curieuse et inquiétante maladie mentale et érotique : la nécrophilie. La nouvelle, un journal intime à l'intérieur d'un texte écrit à la premier personne, paraît en 1884 ; il est notablement disponible dans le recueil de contes et de nouvelles Toine.  Pourquoi ce choix ? Pour beaucoup de raisons et en particulier, un attrait pour une tendance que je partage avec le personnage : la collection !

©ema dée