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jeudi 18 novembre 2021

Les natives et natifs du Scorpion invitent le changement à leur table, pour le plus grand plaisir d'EmaTom !

Pas de doute, Ema Dée + Thomas = EmaTom* plonge dans l'inconnu avec le signe du Scorpion.

"Des années à rester sur le banc de touche, des mois à ronger leur frein, des semaines à sentir mijoter dans leur tête des idées entraînantes et des jours à chercher comment les vivre intensément, enfin ! En 2021, Madame et Monsieur Scorpion font voler en éclats le mur d'inertie du quotidien : le jour, Madame invente 1001 façons pratiques d'exploiter sa piquante force créatrice. La nuit, Monsieur s'affaire à recréer un monde à sa mesure : gigantesque, magique. Que d'alléchantes perspectives de changement perpétuel à venir ! "

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*Un nouveau projet créatif à quatre mains (qui se poursuit).

En 2011, je réalise une petite série de dessins intitulée Le Zodiaque amoureux. Des feuilles carrées (encore !), de format réduit (encore !), des feutres, de l'encre Ecoline et des pinceaux fins me suffiront pour imaginer des mignonnes saynètes aux couleurs tendres, représentant les signes astrologiques. Ici, il fleure bon d'être amoureux, on goûte le plaisir de jouer de la musique ou de cuisiner à deux, on apprécie d'être ensemble ou de se rencontrer, franchement, sans cacher son caractère, gommer ses imperfections ou feindre d'être quelqu'un d'autre. Imaginez dans l'ambiance festive d'un petit café - restaurant culturel cosy (3 fourchettes au menu), les 12 signes du zodiaque, les unes distinguées, les autres drôles, cocasses ou maladroits, mélomanes ou poètes, gourmands ! 

Par goût pour le dessin en work in progress, les défis graphiques et les collaborations artistiques (1 + 1 = 3, c'est bien connu !), je propose à Thomas de réactualiser cette série que j'affectionne ; au fil des mois de cette année, il l'adaptera, la réinterprétera, à sa guise, dans la technique qui est la sienne actuellement, le dessin numérique. Et au fil des publications mensuelles sur les blogs Le Horlart et Improzine, se glissera une nouvelle image tout en couleurs, motifs, charme et humour accompagnée d'une prédiction ajustée. C'est ainsi que dix ans plus tard, tout en conservant son côté joli dessin miniature, le Zodiaque amoureux  fait peau neuve  !
 
 ©EmaTom ©ema dée ©thomas cloué

mardi 16 novembre 2021

J-18 SoBD 2021 : Penser à valoriser ses essentiels, l'image dessinée et la série graphique

Je soussignée, Ema Dée, atteste avoir la ferme intention de présenter à côté de mes premières autoéditions, des dessins de petit format, lors du prochain Salon SoBD 2021, qui aura lieu à l'Espace des Blancs-manteaux (Paris 3ème) du 3 au 5 décembre prochains.

"Dessin de petit format" ? Oui, en effet, il s'agira de sortir des dossiers, cartons à dessins et projets de recherches graphiques, des œuvres et réalisations sur divers supports papier blancs la plupart du temps. Concernant les formats, il faut s'attendre à découvrir ou redécouvrir des travaux mesurant de 9 cm x 9 cm à 30 cm x 30 cm, environ. 

À ces petits formats plusieurs raisons : la première, le recyclage. Pour éviter le gaspillage, mes tout premiers dessins furent d'abord réalisés dans des chutes de feuilles A3 ou A2, d'où parfois des formats de création un peu curieux, par exemple, 3 cm x 5 cm. 

Seconde raison : l'orientation prise il y a déjà un petit moment d'explorer des thèmes et des procédés sur la durée, à moindre coût. Ainsi, je développe une sorte de work in progress sur le dessin en séries, je travaille alors sur des supports de taille réduite découpés à l'avance ou dans des carnets "de poche". C'est ici le lieu et l'occasion de tester des outils sans trop prendre de risque ou au contraire, d'approfondir l'usage d'une technique en particulier, de produire beaucoup et ceci, afin de pouvoir faire un tri ensuite parmi les plus intéressantes productions.  Vive la collectionnite ! En outre, j'avoue être une adepte du dessin en noir et blanc, du trait au feutre et apprécier la variation, l'inédit. C'est pourquoi, parmi les productions proposées sur le salon, se croiseront très certainement des travaux au feutre pinceau, à la plume et à l'encre de Chine, au crayon et au feutre de couleur. 

Troisième raison : la place. Par contre, à cet endroit, je réalise mon erreur. Car, les petits formats présentent la contrainte d'occuper paradoxalement beaucoup de place avec le temps : il faut des boîtes idoines pour tous les ranger bien à l'abri de la poussière, en attendant le bon moment de les ressortir. 

Quatrième raison : l'opportunité. L'une de mes premières expositions a eu lieu dans un salon d'art baptisé Salon du petit Format, et ce qui a été produit spécialement pour l'événement des mini-séries dessinées sur papier est devenu au final un aspect de ma pratique.

Afin de faire un choix plus aisé parmi l'ensemble de ses travaux, il convient de résister à l'envie 1° - d'exposer tout son grenier personnel ; 2° - d'apporter avec soi des dessins qui datent un peu. Cela peut tout à fait arriver dans mon cas, vu que, par réflexe d'autoconservation, je ne jette quasi rien concernant mes créations sur papier et j'hésite à écarter ou choisir des dessins sur mes seuls critères. Donc, comment opérer cette délicate sélection ?

Peut-être s'agira-t-il de manifester mon attachement à l'illustration ? Du coup, je sortirai les dessins reproduits dans les livres exposés. Sans doute y aura-t-il aussi ce que j'appelle abusivement mes one shots (ou dessins faits pour une seule occasion, rattachés à aucun projet passé, présent ou avenir, mais se suffisant parfaitement à eux-mêmes) ? Il se peut également que j'ajoute des images appartenant à des projets d'édition ou à d'autres "idées" en cours de développement. Tout cela, dans une quantité réduite mais néanmoins suffisante au regard des dimensions de la place que j'ai réservée dans l'espace Underground du salon SoBD 2021. Enfin, pourquoi ne pas s'amuser et présenter des œuvres imprimées sur des supports divers et variés ? Sur ce point-ci, je donnerai davantage de détails dans un prochain article, car pour l'instant, je suis en pleine exploration ; le précédent donne déjà quelques indications.

À bientôt.

©ema dée 

mardi 9 novembre 2021

J-25 SoBD 2021 : Diversifier son approche formelle du livre en textes-images

Chères toutes, chers tous,

La perspective d'avoir mon stand dans l'espace Underground du prochain salon SoBD 2021 se dessine plus précisément ; elle me permet de me projeter de manière stimulante à la fois dans l'espace et dans le temps. Enfin !

 
Programme du salon SoBD 2021 (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Dans l'espace. En plus de mes livres en auto-édition de la collection Horlart, je prévois d'exposer mes premiers carnets-portfolios faits à la main. Cette décision fait suite à une réflexion sur le meilleur moyen de promouvoir des dessins de petits formats, ceux appartenant à mes tout premiers livres imprimés comme ceux rattachés à des projets de recherches graphiques, projection dans de nouvelles moutures donc, orientées vers une remise au goût du jour de ces œuvres sur papier. Je poursuis ici un but : être en mesure de produire des livres selon différents modes d'impression et modalités de fabrication. Mieux, celui d'être capable d'évoluer sur plusieurs registres éditoriaux.

Dans le temps. L'idée me trotte dans la tête depuis pas mal de mois voire d'années de réaliser des publications plus DIY. Elles se rapprocheraient davantage soit du fanzine old school — j'aime l'idée de la revue underground un peu cheap & punk, d'intervenir sur les pages en (re)colorisant ou en (re)dessinant sur des impressions et de créer de nouveaux liens textes-images — soit du livre d'artiste j'aime l'idée d'avoir recours à plusieurs supports papier et d'envisager des objets visuels jouant sur des reliures particulières —, soit encore, des publications se présentant sous la forme de cahiers graphiques tels que j'ai pu en voir sur les étals du dernier Multiple Art Days, le salon parisien des pratiques éditoriales contemporaines. Aussi, tout en veillant au respect de mon agenda personnel il ne faudrait pas non plus risquer la surcharge de travail à la dernière minute ! j'explore rapidement les possibilités de réaliser à moindre coût plusieurs carnets (ou livrets). 

D'autres "objets à lire et à manipuler" issus d'un projet en devenir baptisé Pinacotext(e) viendront donc enrichir mon étal futur.

©ema dée

mardi 2 novembre 2021

J-32 : Se préparer pour un premier salon de la BD parisien, SoBD 2021

Chères toutes, chers tous,

Il y a un an, j'annonçais sur Le Horlart  une bonne nouvelle pour moi qui commence à faire des livres illustrés – en auto-édition pour le moment : l'opportunité d'exposer mes réalisations  sur un stand au salon parisien consacré à la bande-dessinée, SoBD 2020. Une nouvelle d'importance car elle signifiait pour moi : 1° - franchir enfin le pas en montrant au public mes premières productions ; 2° - pendant trois jours, rejoindre une communauté de créatifs, femmes et hommes de tous bords dans le vaste domaine de l'édition de l'objet à lire illustré ; 3° - être quasiment aux premières loges de la réflexion théorique et pratique  sur le genre (conférences, ateliers, masterclass, expositions).

La crise sanitaire remplissant tranquillement son office, le salon SoBD 2020 a été repoussé deux fois ; il se tiendra finalement et heureusement les 3, 4 et 5 décembre prochains ; il devient ainsi le Salon SoBD 2021 et fête sa 11ème édition. 

(J'avance avec prudence, néanmoins avec confiance au fil des jours qui me rapprochent de l'évènement.)

À présent que me voilà convaincue que tout ira pour le mieux d'ici le mois de décembre, il convient de bien se préparer : je réunis autour de moi livres auto-édités de format carré (collection en textes-images Horlart, commencée en 2018) et dessins de petit format (produits depuis 2012 et pour lesquels je prévois différentes manières de les présenter). Je partage dès aujourd'hui quelques-unes des étapes de cette mise en train ; déjà, quelques images et remarques sur mes "objets à lire" ont été publiées sur mon compte Instagram et ici, aux rubriques OBJETS/ Autoédition et ATELIERS/ Livre d'artiste & Fanzine.

Enfin, j'aimerais parler de ce parcours du côté des objets déjà réalisés, imprimés, comme du côté des livres et productions en cours. Ce cheminement en work in progess abordera de manière explicite ou en filigrane, comme je l'ai déjà fait dans mes tout premiers articles sur le chapitre de l'auto-édition, ce que j'appelle mon économie de livre auto-publié (trouver un imprimeur, pour ou contre le stock de livres, une affaire de statut, promouvoir sa création via les réseaux...)

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J-32 : Depuis plusieurs semaines, je travaille dans deux directions de "réécriture" :

– Première direction : une nouvelle mouture d'un recueil thématique autoédité en 2014, intitulé Peurs, Images & Textes. Pourquoi ? D'abord, par défi. Je cherche à répondre à l'interrogation suivante : comment tirer parti d'un premier travail de création textuelle et graphique dans un nouveau projet ? Ensuite, par besoin d'adaptation :  le prix de livre fixé à l'origine s'est avéré ne pas correspondre à la somme de travail engagé (trois ans, de manière discontinue) et en décalage au regard de productions similaires tirées, cependant, en exemplaires plus importants. Et par envie de changement et recherche d'efficacité : proposer une maquette plus simple et rapide à gérer et, dans le même mouvement, reposer la question de la phase d'impression laissée en suspens.

Seconde direction : je reprends et je fais aboutir deux idées de petits recueils d'images réalisés à l'arrache l'année dernière dans la perspective du salon et initialement imprimés avec Lulu. Le mot d'ordre ? Profiter d'une expérience éditoriale récente dont je parle en détails dans l'article Un workshop pour fabriquer un livre triptyque..., en particulier, concernant  le choix de la reliure la plus adaptée pour un  livre, celle qui réunit, protège et valorise le mieux. Je veux dire, s'autoriser à penser son recueil comme un beau, singulier et non moins solide objet à tenir entre ses mains, la reliure venant tel un habit d'apparat confortable.

M'appuyant sur des formats standards (ou conventionnels) et sur ceux proposés sur des sites d'aide à l'autoédition (TheBookEdition, Lulu, Blurb) auxquels j'ai eu l'occasion de faire appel, j'opte surtout pour un format respectueux des caractéristiques des images sélectionnées. Le parti-pris est de réunir des dessins appartenant à l'origine à une même idée et de réfléchir aux diverses possibilités d'interrelations qu'ils offrent volontairement ou inconsciemment et de les souligner. L'ajout de textes, à la fois dans leur teneur, la composition et la typographie, est fonction de l'idée ; ce choix est cadré par une préoccupation personnelle permanente pour la manière de lire les images : le texte est vu alors moins comme un complément que comme une invitation à les regarder avec un peu plus d'attention.

À bientôt.

©ema dée