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jeudi 16 novembre 2023

Préparations en tous sens de mon prochain salon SoBD...

Chers. ères internautes,

Je participe avec enthousiasme à la 13ème édition du Salon SoBD qui se tiendra les 1, 2 et 3 décembre prochains à la Halle des blancs Manteaux, Paris 4ème.  Invitée d'honneur : la Bande dessinée venue d'Espagne ! 


Qui dit participation collective dit préparation personnelle, en amont autant que possible, même si je pense que l'on ne peut pas tout maîtriser, tout prévoir ; rien ne préserve de quelques ratés au passage. Contre les sempiternels pics d'anxiété aiguë signes d'une agitation autant physique, émotionnelle qu'intellectuelle et leur lot de questions circulaires qui m'assaillent invariablement dès qu'il faut préparer un stand, un tant soit peu attrayant, varié et personnel Vais-je avoir assez de stocks de livres ? Recevrai-je mes derniers produits print suffisamment à temps ? Seront-ils de la qualité attendue ? Vais-je dédicacer ou non et comment ? Livres à plats ou sur des présentoirs ?... : souplesse, respiration posée et méga-réactivité.

(Créativité et flexibilité, m'entendez-vous ?)

Car si je ne parviens pas encore à honorer complètement mes propres deadlines je crois déceler chez moi au fil du temps une tendance à échouer dans la lutte contre la coercition représentée par un agenda bien calibré , je m'emploie à penser la création comme un organisme vivant qui, dans le même temps, se nourrit de lenteur et précipitation. Réflexion, recherches dans la matière, objets finis et projets d'objets en cours forment un corps avec ses racines, son tronc, ses branches, irrigué par des nutriments de natures variées. Ces nutriments, ce sont notamment les leçons que je tire de mes expériences d'expositions individuelles et de salons précédents. Ces racines sont ajoutées à mes expérimentations singulières, toutes les explorations, expérimentations et situations créatives offertes, rencontrées, et observées, au cours de mes études et le suivi d'ateliers encadrés par des professionnels.elles de l'image artistes, illustrateurs.trices, auteurs.trices de livres illustrés, graphistes... avec lesquelles je compose, construis, reconfigure, projette...

(Je suis un château dans une forteresse...)


Donc, au jour d'aujourd'hui (j'aime cette formule en usage quoique incorrecte car elle joue sur une redondance qui me caractérise bien), seront à à découvrir et/ ou redécouvrir  sur le stand Ema Dée/ Espace Underground :

– mes autoéditions de livres en textes-images (collection Horlart et hors collection) : un ensemble qui s'est enrichi de trois nouvelles publications, éditées à l'automne dernier pour Un bestiaire sage et Médaillons pop, au printemps 2023 pour In the Blacks Trees ;

– de belles images en petit et moyen formats : qui dit livres en textes-images dit oeuvres ou (planches) originales à collectionner. Je poursuis et développe une seconde ligne de création, celles des objets dérivés faits main, en particulier, la reproduction de dessins ou d'illustrations en couleurs ou en noir et blanc. C'est là une activité qui est propice à la recherche en tous sens dans les supports, les formats, les modes d'impression, le choix de mettre du texte ou non... comme dans la forme des objets proposés : badges, portfolios, cartes postales, tirés à part, ex-libris, affiches...

 

En parlant d'affiches, à l'occasion de ce salon, sera présentée le #1 d'une nouvelle série de créations en texte-image sur papier, PINACOTEXT, dont j'ai déjà parlé dans d'autres posts publiés cette année. C'est la concrétisation lente mais réelle d'une envie de m'attaquer et de présenter sur un support plus grand, la mise en image de textes classiques ou contemporains remaniés, réécrits ou pas, dans et pour ce cadre-ci adaptés donc. 

(Que cette concrétisation soit durable et fructueuse !)

La chevelure, à l'origine texte bref de Guy de Maupassant questionnant l'attachement morbide, c'est pour moi une affiche-poster + un récit illustré + 4 tirés à part questionnant l'attachement morbide mais source d'un plaisir personnel profond ;  l'idée de proposer ces belles images en couleurs imprimées par mes soins permet de continuer à jouer avec la référence artistique, la composition, les couleurs, le dessin au trait déjà présents et problématisés dans l'objet print et les modes de fabrication de séries graphiques.

©ema dée

jeudi 2 novembre 2023

Work in progress - 3 : Adapter "La Chevelure" de Guy de Maupassant, les belles images

Chers vous,

Après deux mois de "pause", le 1er projet d'affiche fanzine PINACOTEXT, s'intéressant à l'adaptation de La chevelure, une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant, reprend tranquillement, avant de se précipiter à nouveau. Ce nouvel objet d'imagination et d'édition poursuit et prolonge ma recherche sur le lien texte-image en la diversifiant.

Dans la perspective du Salon SoBD 2023 (Halle de Blancs manteaux, Paris 4ème), en effet, il  peaufine sa présentation pour montrer tous ses beaux atours sur mon stand du 1 au 3 décembre prochains

En attendant de pouvoir zieuter avec tous ses doigts ces plus beaux atours, quelques crayonnés d'images additionnelles à l'idée initiale...

©ema dée

mardi 31 octobre 2023

De la lettre A comme Accumuler à la lettre Z comme Zizanie : des listes de listes !

Se servir de la lettre comme levier

S'appuyer sur l'ordre alphabétique pour à la fois stimuler la mémoire plus profonde et provoquer des associations. De jour en jour, s'étonner, les listes augmentant de manière ludique : liste de mots chers. Liste de procédés, de techniques, d'enjeux. Liste d'artistes, de créateurs.trices, d'écrivains.es.

A. Accumuler, anarchie, antagonismes, arbres, associations ; B. Besoins, biffer, bonshommes, bouillonner, briser ; C. Cacher, carré, ciseaux, collages, colorier, contraintes, corps, crayonnés ; D. Damier, déchirer, décorer, dédoublement, disproportion ; E. Effacement, esquisser, essai, étude, exagération ; F. Falsifier, farandole, fil, fini, forêt, frotter ; G. Gamines, gestes, gourmandises, graver, gribouillages ; H. Harmonie, hâte, hirsute, hiver, hommage ; I. Idiotismes, île, infini, intéressant, interrogation ; J. Jambe, joie,  jumellité, juste. K. Kakou, kaléidoscope, kitsch ;  L. Labyrinthe, laideur, langage; lecture, leporello, linogravure, lisse ; M. Masque, mélancolie, mode, modèle, monochrome, motif ; N. Nez, nouvelle, nu, nuit ; O. Obscurité, obsession, obstacle, opacité, opération, opposition, oreille, oser, ovale ; P. Papier, paysage, pinceau, poétique, pratique, prose, publication ; Q. Quarantaine, quatrième (de couverture), quelqu'un (quelque chose), questionnement, quotidien ; R. Rage, rature, rayer, répétition, rimer, rire, risographie ; S. Série, sœur, soin, superposition, support, surface ; T. Tâtonner, temps, textile, tissu, toucher, tracé, transformer, transparence, trouver ; U. Ubiquité, unique, unité, universalité, usage, utile ; V. Vernis, vert, violence, visibilité, vitesse, vitrine, volonté ; W. Waterproof, web, white, world (music), wouah (!) ; X : XXL, xylogravure ; Y. Yeux, yokaï ; Z. Zébrer, zen, zizanie, zoom, zoner.

Remarque n°1 : Il y a des lettres pour lesquelles la liste de postulants.tes paraît inépuisable. 

Anni Albers, Géraldine Alibeu, Aristophane - Jean-Michel Basquiat, Marion Bataille, Camille Bombois, Louise Bourgeois  - Claude Cahun, Sophie Calle, Isabelle Chatellard, Nicole Claveloux - Honoré Daumier, Jim Dine, Otto Dix, Jean Dubuffet, Marlène Dumas - James Ensor - Brigitte Fontaine, Norman Foster, Johann H. Füssli - Paul Gauguin, Jean-Paul Gaultier, Edward Gorey - Anne Herbauts, Tana Hoban, David Hockney, Franck Horvat - Johannes Itten, Kazuo Iwamura - Joëlle Jolivet, Jasper Jones - Vassily Kandinsky, Frantisek Kupka - Karl Lagerfeld, Fernand Léger, Judith Leyster - Lorenzo Mattotti, Issey Miake, Amadeo Modigliani, Berthe Morisot, Bruno Munari - Emile Nolde - Georgia O'keefe, Meret Oppenheim, ORLAN -  Kvêta Pakovskà, Georges Perec, Françoise Pétrovitch, Francis Picabia, François Place - Raymond Queneau - Arthur Rackham, Robert Rauschenberg, Germaine Richier, Mark Rothko - Niki de Saint-Phalle, Helen Schjerfbeck, Kurt Schwitters, Alain Serres, Cindy Sherman, Lorna Simpson, Saul Steinberg - Antoni Tapiès, Henri de Toulouse-Lautrec - Tomi Ungerer, Maurice Utrillo - Anne Vallayer-Coster, Félix Valotton, Anaïs Vaugelade - Kara Walker, Virginia Woolf, Zao Wou-ki - Xuly-BËT - Johji Yamamoto - Zaü.

Remarque n°2 : La logique de présentation alphabétique désorganise l'ordre des influences prioritaires.

Dessin au stylo, écriture dessinée, trait, rature, superposition, cerner, hachures, aplats, rabattement des plans, en miroir, caricature, disproportion, variations, dégradés, discontinuité, espace, profondeur, référence, mise en scène, arrière-plan, recherche de réalisme, détournement, portrait, frontalité, dégradés, remplissages, aplats, jeu d'associations, rêveries, caricature, foisonnement, humour, dégradés, pression de la main, anthropomorphisme, changement de sexe, narration, motif, scène, narration, motif, scène, hachures, valeurs, réserve, fil, disproportion, illustration d'un fait du jour, allégorie, sous-entendus, personnification, foisonnement, narration, gribouillis, plans, fragment, non fini, évocation, narration, référence, en miroir, valeurs, poème, portrait, modèle, appropriation, trait, lignes, trio, patchwork, mouvement. 

Remarque n°3 : La récurrence de quelques termes plus que l'énumération de beaucoup d'autres ainsi que la présence de certains champs lexicaux et synonymes dessinent les contours des préoccupations procédurales et processuelles graphiques caractéristiques. 

Extrait de mon carnet de recherches pour un projet ultérieur. ©ema dée

Conclusion temporaire : Des idées d'objets ont émergé en faisant  ; c'est aussi en faisant que l'objet véritable de la recherche - création montre son nez. À l'intérieur de ce cheminement qui se regarde le nombril, l'énumération — l'amplification, la boursouflure, l'expansion, le chaos ! — est comme un mode d'être jubilatoir à la fois compensatoire et énergisant.  À suivre...

©ema dée

samedi 28 octobre 2023

De la lettre A comme Accumuler à la lettre Z comme Zizanie : un abécédaire de procédés, d'influences et d'images

Produire un abécédaire tel que celui que j'ai fait sur leporello jour après jour ce mois-ci s'est apparenté aussi à une plongée dans les profondeurs. Il a fallu, en outre, produire en louchant un peu, du côté de la lettre - du signe, du mot - et du côté de l'image, de l'illustration, peut-être de l'histoire résumée à une petite scène. 

Mon mot d'ordre ? En se servant de la lettre comme levier, lister les procédés à la source de la création de mes images, interroger ma pratique du dessin au trait et convoquer mes influences "immédiates", artistes et autres faiseurs.ses d'images.  Par "immédiates", entendons les références évidentes, celles qui me viennent sans trop réfléchir... En laissant venir le plus immédiat, ont surgi des profondeurs d'autres figures tutélaires. Pour quoi faire ? Des emprunts, trouver des appuis, soutenir l'inspiration, produire des contrastes, des rapprochements inédits, s'approprier.

Ainsi, un jeu dans la relation lettre-image se met en place, à différents niveaux : relations de connivence, de correspondance, de complétude et/ ou de redondance. Cependant, rien n'est édicté à l'avance, les liens se tissent en faisant, en dressant l'inventaire progressif des gestes et des opérations plastiques.

En gardant à l'esprit l'un des objectifs premiers d'un abécédaire, à côté de celui de proposer un "monde" à lire et à faire découvrir à l'enfant par l'image puis par le texte — cette sorte de pré-livre, parfois, ce dictionnaire d'avant le langage construit, établi — , il s'agira d'offrir un mode de relation visuelle aux choses, à leurs formes, j'ai construit mon abécédaire en explorant l'espace de la page blanche. Très simplement. Afin de pouvoir mettre en place ces relations mot-image plus complexes.

Enfin, parce qu'il n'y a pas eu préparation(s), je veux dire, une réflexion en amont du projet avec ses recherches préalables permettant d'emblée d'écarter des pistes, certaines lettres, illustrations ou pages sont à revoir. Tout n'est pas homogène, d'une égale qualité ou d'une égale pertinence. Libre à chacun.e de penser que l'essentiel à retenir est l'ensemble de l'objet, le mouvement global dans lequel il invite le regard à entrer. Ou pas, en préférant s'arrêter à chaque lettre pour (re)sentir sa densité. Malgré tout, le leporello oblige à une certaine forme d'appréhension de la lecture : c'est dans le défilement que la production peut s'apprécier.

J'aime pour ma part parler de "rebond" : une image perfectible s'équilibre avec la suivante ou celle qui la précède, à condition que celles-ci soient plus léchées, plus puissantes. Ce faisant, la réécriture (refaire un dessin de lettre et/ou l'illustration, choisir un autre mot) est conduite davantage par un sentiment d'inachèvement qu'il convient de prendre en compte, que par la volonté de faire mieux. Sachant qu'on peut toujours faire mieux — le mieux étant incertain, versatile, pire, exigeant, la volonté étant elle faillible et fragile — tâchons au moins de faire bien (et juste !).

©ema dée

vendredi 27 octobre 2023

De la lettre A comme Accumuler à la lettre Z comme Zizanie : le défi "Abécédaire" se réécrit, se commente, s'autocritique...

Mon abécédaire au fil des jours : de A à L

Quelqu'un m'a fait très justement remarquer qu'aucun mois sous ce méridien, sur cette planète ni dans cette galaxie ne comportait 26 jours. Par conséquent, faire de la création d'un abécédaire quotidien le cœur de l'exercice graphique du mois d'octobre s'apparente à un défi enrichi d'une gageure. Il manquera forcément des lettres, ou selon un angle de vue différent, il y aura des jours sans.

En effet.

J'ai consacré mes 26 premiers jours à la création de pages en noir et blanc, présentant en vis-à-vis une image dessinée au stylo à bille et une lettre de l'alphabet tracée au feutre. Je reviens maintenant sur cette recherche-création, sur l'en-deça, l'après-coup, le simultané. Car l'expérience aura été l'occasion de me plonger plus scrupuleusement sur la manière dont je tisse des liens entre les mots et les images, le geste et l'intention. Je me pencherai aussi bien volontiers et avec davantage de passion sur la typographie

Mon abécédaire au fil des jours : de M à Z

La typographie accueillie et recherchée d'un point de vue tant technique qu'artistique ou culturel. En particulier, je m'intéresserai à la période dite Art déco : vivier d'images promotionnelles de tous types, creuset de l'invention de polices de caractères et d'écritures, elle recèle bien des réalités, des influences, qui s'articulent autour d'un certain nombre d'éléments récurrents, la disproportion, le mouvement, le rythme, par exemple, si l'on voit comment les lettres — le mot dessiné — dialogue avec les images dans la composition d'une affiche. 

Au cours de cette recherche, je me serai très fortement appuyée sur un ouvrage de fond, abondamment illustré, intitulé Art Déco, oeuvres graphiques de Patricia Frantz Kery, paru en 1985 aux éditions Albin Michel. Dessiner, tracer, remplir, colorier, décorer, ajourer, étirer, amincir, épaissir, répéter, effacer, superposer, cerner, évider, gribouiller... autant d'opérations que j'ai fait subir à mes lettres pour trouver à chaque fois une "figure" caractéristique, qui viendra, d'une manière ludique, épouser le sens d'un mot et dialoguer de manière créative avec une illustration — contextualisée ou décalée. (Ce sera l'objet de mon prochain article).

Cet engouement pour la lettre me vient ou se nourrit, les deux sans doute, de ma fascination émue pour les enseignes d'époque, les emballages anciens, les vieilles affiches publicitaires ou de cinéma, les abécédaires d'artistes, en tout premier lieu, ceux imaginés par Kvêta Pacovskà et Marion Bataille

Mais cet intérêt se gorge lui aussi d'influences variées, celles de Cy Twombly, de Jean-Michel Basquiat ou dans une moindre mesure pour ce projet-ci, celles d'Henri Michaux et de Ed Fella. Artistes plasticiens, écrivains, designer, ils ont su donner à la lettre comme à l'acte d'écrire une vraie dimension plastique, vivante et Ô combien inspirante !

©ema dée

mercredi 25 octobre 2023

À la lettre Z comme...

À la lettre Z comme : zébrées, zen, zizanie, zones, zoomer... C'est ici que conventionnellement l'abécédaire se finit, par la lettre que Zaü, par exemple, porte fièrement au début de son pseudonyme. (C'est aussi ici que tout pourrait commencer, alors que le défi graphique d'octobre 2023 semble s'achever.) 

p.s. : pour une raison inconnue et inexplicable, il y a un bug entre la date d'affichage et celle de la publication page après page de cet abécédaire papier inédit : tout est décalé d'un jour sur le blog. L'exposition en ligne des lettres - dessins s'étend bien sur les 26 premiers jours du mois d'octobre. Les cinq jours restants seront consacrés pour leur part à de la réécriture (certaines lettres, certains dessins s'avèrent moins efficaces que prévu), à la rédaction d'un retour critique sur cet exercice de création journalier (en guise de mémoire d'un projet matrice) et à l'invention d'une couverture et d'une page de titre (qui feront office de double ouverture sur un leporello se constituant peu à peu en projet de livre d'artiste).

©ema dée

mardi 24 octobre 2023

À la lettre Y comme...

À la lettre Y comme : yeux, yokaï... Peu de monde ici, encore une fois, difficile d'inventorier celles et ceux qui me passionnent dans ce monde-ci. C'est que Johji Yamamoto, magique, éclipse les influences passées et les références à venir.

©ema dée